LES CONTES
C'était
à
l'époque. Et oui, dès que entendez époque ça veut forcément dire IIème
siècle, IIIème siècle, ou même avant Jésus Christ... Mais tout ce que
je sais que c'était à l'époque. Je ne connais ni l'endroit, ni la date
d'ailleurs. Tout ce que je sais c'est que c'était à l'époque où les
oies parlaient. Et oui, vous m'en direz des nouvelles! Moi, j'ai une
nouvelle : j'ai jamais vu d'oie parler. Je dois admettre que moi aussi,
je n'ai jamais vu ça, mais celle-ci avait deux options : elle parlait
et elle vivait. Allez savoir!...
La mère de Théo rêve que son
fils soit charmant, intelligent, admiré et adroit. Or, Théo est
foncièrement maladroit. Un jour, Théo casse une
assiette. De cette assiette en sort une oie qui lui demande de
surmonter les épreuves auxquelles elle va le soumettre afin de
devenir adroit. Chaque fois qu'il réussit une épreuve, l'assiette
se recompose en partie.
Les
3 épreuves-rencontres :
1)
ranger la bibliothèque sans
provoquer de catastrophe
2)
Sauver un enfant de la noyade
3)
Rendre service à une vieille dame
Une
fois l'assiette entière,
l'oie se replace dessus et redevient immobile.
Mais
le lendemain, quand Théo
est allé voir si elle était toujours à sa place, elle a disparu :
l'Oie avait dû partir ailleurs pour apporter son aide à un(e) autre
maladroit(e).
C'était
du temps où les alligators étaient bleus, du temps où ils aimaient les
poèmes, où les singes parlaient et où les hommes n'osaient pas
s'approcher de la rivière à part un enfant et son singe...
L'histoire
se passe en Amérique
Latine, dans un village de pêcheurs de la forêt amazonienne.
Les
personnages :
*
Macumba, l'enfant aimé
*
le singe parlant Yéride. Il
sait parler mais il ne parle pas. Pourquoi? Peut-être que l'histoire
le dira...
L'évènement
: Croco
l'alligator dort en travers du passage de Macumba et l'empêche de
passer.
La
recherche de solution(s) pour
passer sans se faire dévorer :
*
la danse
*
la berceuse
Croco l'enfant do
Croco
l'enfant dormira
Croco
l'enfant do
Croco
l'enfant dormira bientôt
*
le poème qui flatte son
orgueil
Croco, tu es si beau que tu me
fais penser à un rayon de soleil chaud
Croco, ta
peau est si brillante qu'elle reflète tes yeux étincelants
Croco, tes
dents sont si blanches que tu me fais penser à un ange
Croco, tu es
si beau, si brillant, que tu es un ange
Depuis
ce temps-là, la
coutume veut que pour attirer la clémence des alligators descendants
de Croco, les habitants de cette région disent le poème inventé
par Macumba.
Une
tempête de sable s'élève
dans le désert et poussent les hommes à lever le camp et à quitter
les lieux. De la tempête naît un géant
de sable qui est réveillé par un enfant noir aux yeux d'étoiles :
Sékou. Mais seul l'enfant voit le géant. Le géant voit
l'enfant s'éloigner la main dans celle de sa mère.
Une deuxième tempête se prépare. Le géant décide d'aider le peuple de
son ami Sékou et vient avertir les nomades qui se blottissent derrière
lui pour se protéger du vent.
Pour
le remercier, le chef de la
tribu demande au géant ce qu'il souhaite et celui-ci répond :
être un enfant!
3 tentatives pour l'aider à le
devenir :
* Le sorcier Kétékou prononce
des formules magiques
* Le griot offre des paroles
merveilleuses
* La mère de Sékou dépose une
fleur rouge sur le front du géant.
Mais rien ne se produit...
Voilà une troisième tempête!
Lorsqu'elle retombe, le géant a disparu et un enfant qui a un
grain de sable au milieu du front apparaît. Il court vers la mère
de Sékou qui l'accueille comme un nouvel enfant à aimer.

Le Petit Nicolas
|
Sur l'air de "Pirouette
cacahuette "
Il
était un ptit garçon,
pirouette, cacahuette
Il était un p'tit
garçon, et qui s'appelait Nicolas et qui s'appelait Nicolas
Il avait un de ses
yeux,
pirouette, cacahuette
Il avait un de ses
yeux,
dont il ne voyait même plus, dont il ne voyait même plus
Et sa jambe qui
est
tordue, pirouette, cacahuette
Et sa jambe qui
est
tordue et sa voix est toute déformée, et sa voix est toute déformée
Il habite loin du
village, pirouette, cacahuette
Il habite loin du
village, avec son père et sa maman, avec son père et sa maman |
Nicolas
est né avec des
handicaps :
*
il a un seul oeil
*
il boite
*
il bégaie
Tout
le monde se moque de lui et peronne n'accepte de jouer avec lui...
Nicolas en souffre et est triste.
Il
va faire trois rencontres , 3
fées :
*
la première lui propose de
lui donner un autre oeil pour ressembler aux autres. Il refuse. Elle
lui attribue la capacité de voir au-delà des choses.
*
la seconde lui propose de lui
donner deux jambes identiques. Il refuse. Elle lui dit qu'il pourra
utiliser sa jambe infirme comme un tremplin pour effectuer des sauts
extraordinaires.
*
la troisième lui propose de
rectifier son bégaiement. Il refuse. Il saura dès lors chanter
admirablement.
Un
jour, Nicolas voit des enfants qui
pleurent parce qu'ils ont lancé leur ballon trop loin et qu'ils ne
savent plus comment le retrouver.
Nicolas
:
*
regarde et voit où se trouve
le ballon : coincé dans un arbre
*
il prend son élan et parvient
jusqu'au ballon qu'il redescend
*
il se met à chanter un air
mélodieux qui ravit les enfants
Nicolas
est désormais accepté
tel qu'il est.
Oh les p'tits si vous saviez,
tout le mal que l'on m'a fait
Je vous dis tous mes chagrins,
mes peines et toutes mes douleurs
Oh les p'tits, je suis comme
vous, un enfant qui joue comme vous
Acceptez-moi dans votre bande et
on jouera toute la journée
A
la mort de sa mère, Bruno est
chassé par son père. Seul et abandonné à son triste
sort, il rencontre, dans la forêt, une fée qui l'invite à gagner son
arbre
merveilleux où il ne manquera plus jamais de rien. Mais le lendemain,
la fée
doucereuse s'est mue en méchante sorcière qui réduit Nicolas en
esclavage dans son maudit repère.
Une
nuit, Nicolas fait un rêve
où lui apparaît sa mère. Elle lui dit que pour se débarrasser de
la sorcière, il va devoir couper une mèche de cheveux de celle-ci
et la brûler. Nicolas y parvient. La sorcière
devient un petit tas de cendres. Le vent souffle et il le disperse.
La
maison de la sorcière
re-devient accueillante et Bruno s'y installe, mettant à profit le
savoir acquis en cotoyant la sorcière mais aussi en lisant ses
grimoires. Il devient le magicien aimé de la forêt.
Le
Roi
Un roi richissime. Il n'a jamais trouvé de
femme avec qui se marier parce qu'il est orgueilleux et ne partage
rien.
Le peuple finit par se révolter et le roi est chassé de son royaume. Il
doit aller de plus en plus loin dans la forêt car son histoire est
connue à des lieues à la ronde et tout le monde le fuit.
En chemin, il comprend le mal qu'il a fait à son peuple. Les paysages
qu'il découvre sont désolés, sans habitation à proximité.
Il marche, commence à avoir faim, sent son
ventre creux.
Un soir d'automne, à la nuit tombée, il voit une fumée. C'est celle
d'une maison. Une vieille femme qui a une verrue l'accueille. Elle n'a
plus qu'un petit morceau de pain et veut le lui donner entièrement.
L'ancien roi accepte le pain à condition de le partager tous les deux.
De fait, la vieille annonce que son peuple ne souffrira plus jamais de
la faim parce que les champs de céréales donneront de belles moissons.
Elle prononce la phrase suivante : "Ici tu m'as rencontrée, avec moi
ton pain a partagé, désormais dans ton pays les récoltes ont poussé, le
souffle du vent saura t'aider."
Il marche, il marche... En chemin, il comprend d'autant plus ce qu'il a
fait à son peuple qu'il commence à grelotter, malgré son épais manteau
de fourrure.
Un soir d'hiver, tandis que le vent est glacé et qu'il n'y a aucun
endroit où il puisse s'abriter, le roi, ayant déjà un peu de barbe et
les cheveux longs, rencontre une vieille femme à la dent noire. Elle a
très froid et elle tremble. Le roi lui donne son gros manteau de
fourrure.
Elle prononce la phrase suivante : " Ici tu m'as rencontrée, tu m'as
donné ton gros manteau pour me réchauffer, désormais dans ton pays le
climat s'est radouci, le souffle du vent saura t'aider."
Il marche, il marche... En chemin, ne voit que des ruisseaux et
rivières asséchés, des sols craquelés, et il songe encore plus à son
peuple qu'il a épuisé...
Un soir de printemps, le roi sent sa barbe touffue le démanger. Il fait
beau et commence à faire chaud. Il a très soif. Il trouve un puits,
presque vide. Il peut tout juste remplir sa gourde et commence à boire
lorsqu'une femme arrive. Elle a une méchante cicatrice dans le cou.
Elle a soif. Il cesse de boire et lui donne le restant de son eau.
Elle prononce la phrase suivante : " Ici tu m'as rencontrée, ton eau tu
m'as donnée, désormais dans ton pays les rivières sont remplies, le
souffle du vent saura t'aider."
Il marche, il marche et par un beau jour d'été, lumineux et chaud à
souhait, tandis que le vent souffle, il croit l'entendre dire qu'il est
temps de rentrer dans son pays. Il décide de retourner dans son
château, prêt à affronter son peuple.
Mais tandis qu'il atteint son royaume, il voit les champs verdoyants,
les rivières bouillonnantes et sent un vent doux le caresser.
Il voit des gens s'avancer et lorsqu'ils sont près de lui, ils
s'inclinent avec respect.
Ils ont entendu le vent leur rappeler ce que leur roi avait réalisé,
comment il avait fait preuve de générosité et de compassion à l'égard
des femmes qu'il avait rencontrées.
Dès lors, le roi s'installe à nouveau dans son château.
Quelques mois plus tard, tandis qu'il marche comme il en a pris
l'habitude dans cette histoire, il voit une jeune femme à terre dont le
visage est couvert d'un voile. C'est alors que le vent se lève et
emporte le voile qui s'envole, découvrant une femme portant une verrue
et une cicatrice semblables à celles qu'il avait croisé sur son chemin
d'exil. Elle était si courbée qu'elle a eu du mal à se redresser. Le
souvenir de ce qu'il avait vécu revient à sa mémoire. Il sent l'amour
gagner son coeur et décide de se marier avec elle.
Depuis, dans ce royaume, plus rien ne vient à manquer : ni le pain, ni
l'eau ni la douceur du climat. Cela fait de ce pays un endroit où il
fait bon vivre.